assurance habitation augmentation : pourquoi votre cotisation grimpe-t-elle cette année ?

Votre prime d'assurance habitation a augmenté ? Vous n'êtes pas seul(e). De nombreux propriétaires et locataires constatent une hausse significative de leurs cotisations d'assurance habitation cette année, parfois sans explication apparente. Cette augmentation de la prime d'assurance habitation peut impacter votre budget mensuel. Comprendre les raisons de cette augmentation est essentiel pour prendre des décisions éclairées, choisir une assurance habitation adaptée et potentiellement minimiser l'impact sur votre budget. Identifier les causes de l'augmentation assurance habitation vous permet d'agir.

L'assurance habitation est un contrat indispensable pour protéger votre logement (maison ou appartement) et vos biens contre divers risques, tels que l'incendie, le dégât des eaux, le vol, les catastrophes naturelles et le bris de glace. Elle offre une couverture financière en cas de sinistre, permettant ainsi de faire face aux coûts de réparation ou de remplacement de vos biens endommagés.

Les facteurs macro-économiques impactant l'assurance habitation

L'augmentation des primes d'assurance habitation est souvent le résultat d'une combinaison complexe de facteurs macro-économiques, qui dépassent le simple cadre individuel de l'assuré. Ces facteurs influencent directement les coûts supportés par les compagnies d'assurance habitation et se répercutent inévitablement sur les cotisations des assurés. Comprendre ces éléments est crucial pour appréhender l'évolution du marché de l'assurance habitation et anticiper les futures augmentations.

L'inflation : le grand déterminant du coût de l'assurance habitation

L'inflation, cette augmentation généralisée et durable des prix des biens et services dans une économie, a un impact direct et significatif sur le coût des matériaux de construction et de la main-d'œuvre, deux éléments essentiels pour la réparation ou la reconstruction d'un logement en cas de sinistre. Lorsque l'inflation augmente, le prix du bois, de l'acier, du ciment, des matériaux d'isolation et d'autres matériaux essentiels pour la réparation ou la reconstruction d'un logement augmente également de manière substantielle. De plus, le coût de la main d'œuvre qualifiée, comme les plombiers, les électriciens, les charpentiers et les couvreurs, augmente également, ce qui renchérit considérablement le coût total des sinistres pour les compagnies d'assurance habitation.

Prenons l'exemple concret d'une toiture endommagée par une violente tempête. Si le prix des tuiles a augmenté de 8% en un an en raison de l'inflation, et que le coût de la main d'œuvre a augmenté de 5%, le coût total de la réparation de la toiture sera significativement plus élevé qu'il ne l'aurait été l'année précédente. De même, le remplacement d'une fenêtre brisée coûtera plus cher si le prix du verre et du PVC a augmenté. Selon l'INSEE, l'indice des prix des matériaux de construction a augmenté de 7,5% en 2023, ce qui illustre bien cette tendance inflationniste. En conséquence directe, les assureurs doivent ajuster leurs primes d'assurance habitation pour faire face à ces coûts accrus et maintenir leur rentabilité.

Le changement climatique : une menace croissante pour les assurances habitation

Le changement climatique est une réalité indéniable qui se manifeste par une augmentation de la fréquence et de l'intensité des événements climatiques extrêmes, tels que les tempêtes violentes, les inondations dévastatrices, les sécheresses prolongées et les canicules intenses. Ces événements climatiques extrêmes provoquent des dégâts importants et coûteux aux logements et aux infrastructures, entraînant une augmentation substantielle des coûts des sinistres pour les compagnies d'assurance habitation. L'augmentation de la température moyenne globale contribue à amplifier ces phénomènes météorologiques extrêmes et à accroître les risques pour les assureurs.

Les inondations, par exemple, peuvent causer des dommages considérables et coûteux aux fondations, aux murs, aux installations électriques et aux biens situés au rez-de-chaussée d'un logement. Les tempêtes peuvent arracher des toitures, briser des fenêtres et endommager les façades, nécessitant des réparations coûteuses. Les sécheresses prolongées peuvent provoquer des fissures importantes dans les murs en raison du retrait et du gonflement des sols argileux, mettant en péril la structure même des bâtiments. Les zones côtières sont particulièrement vulnérables à l'élévation du niveau de la mer et aux tempêtes, ce qui augmente le risque d'inondations et d'érosion côtière. Selon Météo France, le nombre de jours de canicule a doublé en France depuis les années 1950, soulignant l'impact du changement climatique. Les compagnies d'assurance habitation doivent donc tenir compte de ces risques accrus liés au changement climatique et adapter leurs tarifs en conséquence, notamment dans les régions les plus exposées à ces événements extrêmes.

L'évolution des coûts de réassurance : un impact indirect sur votre prime d'assurance habitation

La réassurance est un mécanisme essentiel par lequel les compagnies d'assurance habitation se protègent contre les risques financiers importants liés aux sinistres exceptionnels et de grande ampleur. Elles cèdent une partie de leurs risques à des sociétés de réassurance spécialisées, en échange du paiement d'une prime de réassurance. La réassurance permet aux assureurs de faire face à des événements exceptionnels, tels que les catastrophes naturelles majeures (tempêtes, inondations, tremblements de terre), sans mettre en péril leur solvabilité et leur capacité à indemniser leurs assurés. Cependant, si les primes de réassurance augmentent, les assureurs répercutent généralement ces coûts supplémentaires sur les primes d'assurance habitation de leurs assurés.

En raison de l'augmentation des risques liés au changement climatique, à la multiplication des catastrophes naturelles et à d'autres facteurs de risque, les primes de réassurance ont considérablement augmenté ces dernières années. Les sociétés de réassurance estiment que le risque de sinistres importants est plus élevé qu'auparavant, ce qui justifie l'augmentation de leurs tarifs de réassurance. Cette augmentation se traduit inévitablement par une hausse des coûts pour les compagnies d'assurance habitation, qui sont contraintes de l'intégrer dans le prix de leurs contrats d'assurance habitation. Le coût de la réassurance peut représenter jusqu'à 10% du coût total d'une police d'assurance habitation, soulignant son impact significatif sur le prix final.

Le contexte géopolitique : un facteur d'influence indirect sur les tarifs des assurances habitation

Bien que moins directement impliqué que les facteurs précédents, le contexte géopolitique international peut également avoir un impact, même marginal, sur les coûts de l'assurance habitation. L'instabilité mondiale, les tensions géopolitiques et les conflits armés peuvent affecter l'offre et la demande de certains matériaux de construction essentiels et de l'énergie, entraînant des fluctuations de prix.

Par exemple, la guerre en Ukraine a eu des conséquences notables sur les prix de l'énergie (gaz, pétrole) et de certaines matières premières stratégiques, comme l'acier et le bois. Les sanctions économiques internationales et les perturbations des chaînes d'approvisionnement mondiales peuvent entraîner des pénuries de matériaux et des augmentations de prix. Bien que l'impact de ces événements géopolitiques sur les primes d'assurance habitation soit moins direct que celui de l'inflation ou du changement climatique, il contribue à la complexité du marché de l'assurance et à la volatilité des coûts. L'augmentation du prix du pétrole brut de 15% en 2022, directement liée au conflit en Ukraine, a indirectement contribué à l'augmentation des coûts de transport des matériaux de construction, impactant les primes d'assurance. Le conflit en Ukraine a entrainé une hausse des prix de l'acier de 25%.

Les facteurs micro-économiques liés à votre profil d'assuré

Au-delà des facteurs macro-économiques globaux, les caractéristiques spécifiques de votre logement (maison ou appartement) et votre profil d'assuré jouent un rôle important et personnalisé dans la détermination de votre prime d'assurance habitation. Ces facteurs micro-économiques sont pris en compte par les compagnies d'assurance pour évaluer le niveau de risque qu'elles encourent en vous assurant. Comprendre ces éléments personnalisés peut vous aider à identifier les points sur lesquels vous pouvez agir concrètement pour potentiellement réduire votre cotisation annuelle d'assurance habitation.

L'ancienneté du logement et son état général : des indicateurs clés pour les assureurs

L'ancienneté d'un logement (maison ou appartement) et son état général sont des éléments importants et pertinents pris en compte par les assureurs pour évaluer le risque de sinistre. Les bâtiments anciens sont souvent plus sujets aux sinistres en raison de défauts de construction initiaux, d'installations vieillissantes (électricité, plomberie, chauffage) et d'un entretien parfois négligé au fil des années. Les risques d'incendie, de dégât des eaux, de problèmes structurels (fissures, affaissement) et d'autres sinistres sont généralement plus élevés dans les logements anciens.

Un logement bien entretenu, avec des installations récentes, aux normes et régulièrement vérifiées, présentera un risque moins élevé qu'un logement vétuste et mal entretenu. Il est donc essentiel de réaliser régulièrement des diagnostics (électricité, gaz, amiante, plomb) et des travaux de rénovation pour améliorer l'état général de votre logement, le mettre aux normes et réduire les risques de sinistre. Par exemple, le remplacement d'une installation électrique datant de plus de 20 ans peut non seulement améliorer significativement la sécurité de votre logement en prévenant les risques d'incendie, mais aussi vous permettre de négocier une prime d'assurance habitation plus avantageuse avec votre assureur. Une étude réalisée par l'organisme Qualitel a montré que les logements certifiés "Haute Performance Energétique" (HPE) ont en moyenne une prime d'assurance habitation inférieure de 5% à celle des logements non certifiés, soulignant l'importance de la rénovation énergétique.

La localisation du logement : des risques spécifiques liés à l'environnement

La localisation géographique du logement est un facteur déterminant et incontournable dans l'évaluation du risque par les compagnies d'assurance habitation. La présence de risques naturels (inondations, glissements de terrain, séismes, tempêtes), le taux de criminalité dans le quartier (vols, cambriolages, vandalisme) et la proximité d'infrastructures à risque (usines chimiques, voies ferrées, aéroports) sont autant d'éléments concrets qui peuvent impacter significativement la prime d'assurance habitation.

Un logement situé dans une zone inondable, identifiée comme telle par les autorités locales, sera considéré comme plus risqué par les assureurs qu'un logement situé sur une hauteur, à l'abri des inondations. De même, un logement situé dans un quartier avec un taux de criminalité élevé sera plus susceptible d'être victime d'un cambriolage ou d'actes de vandalisme. La proximité d'une usine chimique classée Seveso ou d'une voie ferrée fréquentée par des trains transportant des matières dangereuses peut également augmenter le risque d'accident et impacter la prime d'assurance habitation. Les compagnies d'assurance habitation utilisent des données statistiques précises et des cartographies des risques pour évaluer le niveau de risque associé à chaque localisation et ajuster leurs tarifs en conséquence. Dans certaines zones à fort risque d'inondation, la prime d'assurance habitation peut être majorée de 20 à 30% par rapport à une zone sans risque.

Le profil de l'assuré : un historique déterminant

Le profil de l'assuré, notamment son historique de sinistres passés et son comportement en matière de prévention des risques, est un autre facteur important pris en compte par les compagnies d'assurance habitation pour évaluer le niveau de risque. Le nombre de sinistres déclarés par le passé par l'assuré a un impact négatif sur la prime d'assurance (application d'un système de bonus/malus). Un assuré qui a déclaré plusieurs sinistres au cours des dernières années sera considéré comme plus risqué par l'assureur qu'un assuré qui n'a jamais eu de sinistre. De même, le type de couverture choisie (étendue des garanties, options souscrites) a un impact direct sur le prix de l'assurance habitation.

Une couverture étendue, qui inclut un grand nombre de garanties optionnelles (par exemple, la garantie vol et vandalisme, la garantie bris de glace, la garantie responsabilité civile, la garantie catastrophes naturelles et technologiques), sera plus chère qu'une couverture de base limitée aux risques essentiels. La franchise, c'est-à-dire la somme d'argent qui reste à la charge de l'assuré en cas de sinistre, a également un impact significatif sur le prix de la prime. Une franchise plus élevée permettra de réduire la prime d'assurance habitation, mais impliquera un reste à charge plus important en cas de sinistre. Il est donc important de bien évaluer ses besoins personnels et de choisir une franchise adaptée à sa situation financière et à sa capacité à assumer un sinistre. Une franchise de 300€ permet en général de réduire la prime d'assurance d'environ 10% par rapport à une franchise de 150€.

L'évolution de la valeur des biens assurés : une réévaluation nécessaire

L'inflation touche également les biens mobiliers qui se trouvent dans votre logement, tels que les meubles, l'électroménager, les appareils électroniques, les vêtements et les objets de valeur. Il est donc nécessaire de réévaluer régulièrement la valeur de ses biens personnels pour s'assurer d'une couverture adéquate en cas de sinistre (incendie, dégât des eaux, vol). Si la valeur de vos biens a augmenté en raison de l'inflation ou de nouveaux achats, il est important de le signaler à votre assureur afin qu'il puisse ajuster votre contrat d'assurance habitation en conséquence et garantir une indemnisation suffisante en cas de sinistre. Une sous-estimation de la valeur de vos biens peut entraîner une indemnisation insuffisante en cas de sinistre et vous laisser avec un reste à charge important.

Pour estimer correctement la valeur de vos biens, vous pouvez faire un inventaire détaillé pièce par pièce, conserver précieusement les factures d'achat de vos biens les plus récents et prendre des photos de vos biens de valeur. Il est également important de tenir compte de la valeur de remplacement à neuf de vos biens, c'est-à-dire le coût de remplacement de vos biens par des biens neufs de qualité équivalente au moment du sinistre. Si vous possédez des objets de valeur (bijoux, œuvres d'art, instruments de musique, collections), il est fortement conseillé de les faire expertiser par un professionnel agréé afin d'obtenir une estimation précise de leur valeur. Selon une étude réalisée par l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, près de 20% des contrats d'assurance habitation sont sous-évalués en termes de valeur des biens assurés, ce qui peut entraîner des problèmes financiers importants en cas de sinistre majeur.

L'impact de l'évolution des réglementations et des normes en vigueur

Les évolutions réglementaires et les nouvelles normes en matière de construction, de sécurité et d'environnement ont également un impact sur les coûts de l'assurance habitation. Ces normes visent à améliorer la sécurité des logements, à réduire les risques de sinistres et à favoriser la transition énergétique, mais elles peuvent également entraîner des coûts supplémentaires pour les propriétaires et, par conséquent, pour les assureurs.

Nouvelles normes de construction et de sécurité : des coûts initiaux, mais une meilleure protection

Les normes environnementales (performance énergétique, isolation thermique et phonique), les nouvelles normes de sécurité (incendie, inondation, risques sismiques) et les réglementations en matière d'accessibilité pour les personnes handicapées ont un impact direct sur le coût des réparations et de la reconstruction en cas de sinistre. Les nouvelles normes de sécurité visent à prévenir les risques et à protéger les occupants des logements, mais leur mise en œuvre peut entraîner des coûts supplémentaires pour les propriétaires, notamment lors de travaux de rénovation. Par exemple, l'obligation légale d'installer des détecteurs de fumée normalisés dans tous les logements est une mesure de sécurité essentielle qui peut sauver des vies en cas d'incendie, mais elle représente un coût initial pour les propriétaires. De même, les nouvelles normes d'isolation thermique des bâtiments, plus exigeantes que par le passé, peuvent réduire significativement la consommation d'énergie d'un logement et améliorer le confort des occupants, mais elles impliquent des travaux de rénovation coûteux. La norme RE2020, applicable aux constructions neuves, impose des standards d'isolation thermique et de performance énergétique plus élevés que les normes précédentes, augmentant le coût de construction d'environ 10%.

Ces normes ont un impact direct sur le coût des réparations et de la reconstruction des logements en cas de sinistre. En cas de sinistre important (incendie, explosion, tempête), les travaux de réparation ou de reconstruction doivent être réalisés en conformité avec les normes en vigueur au moment de la reconstruction, ce qui peut augmenter le coût total des travaux par rapport à une situation où les normes seraient moins exigeantes. Les assureurs habitation doivent donc tenir compte de ces coûts supplémentaires potentiels dans leurs estimations de risque et ajuster leurs primes en conséquence.

Évolution de la législation en matière d'indemnisation : des impacts sur les assureurs et les assurés

Les modifications régulières des barèmes d'indemnisation des préjudices (corporels, matériels, immatériels) et les nouvelles obligations imposées aux assureurs habitation par la législation ont un impact sur le montant total des indemnisations versées aux assurés en cas de sinistre et sur les coûts de gestion des dossiers de sinistre pour les compagnies d'assurance. Les barèmes d'indemnisation des préjudices peuvent évoluer en fonction de l'inflation, de l'évolution des technologies, des nouvelles jurisprudences et de la prise en compte de nouveaux types de préjudices. Par exemple, si le barème d'indemnisation des préjudices corporels est revalorisé pour tenir compte de l'augmentation du coût de la vie, les assureurs devront verser des indemnités plus importantes aux victimes d'accidents couverts par leur assurance habitation. De même, si de nouvelles obligations sont imposées aux assureurs habitation par la loi (par exemple, l'obligation de proposer une médiation amiable en cas de litige avec un assuré), cela peut entraîner des coûts de gestion supplémentaires pour les assureurs. Ces coûts supplémentaires sont généralement répercutés, au moins en partie, sur les primes d'assurance habitation payées par les assurés.

  • Loi Hamon (facilité de résiliation après 1 an)
  • Loi Chatel (information sur la date limite de résiliation)
  • Obligations de transparence accrues

Ces lois ont complexifié la gestion des contrats et augmenté les coûts administratifs.

Augmentation des taxes et prélèvements sur les contrats d'assurance habitation

Le prix d'un contrat d'assurance habitation comprend différentes taxes et prélèvements obligatoires, qui sont collectés par l'État, les collectivités locales ou d'autres organismes publics. Ces taxes et prélèvements peuvent évoluer à la hausse, en fonction des décisions politiques et des besoins de financement des pouvoirs publics, ce qui a un impact direct sur le prix final de la prime d'assurance habitation payée par l'assuré. Par exemple, la taxe spéciale sur les conventions d'assurance (TSCA) est une taxe perçue sur tous les contrats d'assurance en France, y compris les contrats d'assurance habitation. Si le taux de cette taxe augmente, le prix de l'assurance habitation augmente également, mécaniquement. De même, des prélèvements spécifiques peuvent être mis en place ou augmentés afin de financer des fonds de garantie (par exemple, le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de Dommages) ou des dispositifs de prévention des risques naturels (par exemple, le Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs). Ces prélèvements sont généralement intégrés dans le prix de l'assurance habitation et sont donc payés par les assurés.

  • La taxe sur les conventions d'assurance (TSCA) : Son taux varie selon les garanties.
  • La contribution au fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) : Protège les victimes d'accidents causés par des personnes non assurées.
  • Les prélèvements pour la lutte contre le terrorisme : Financent des dispositifs de prévention et de lutte contre le terrorisme.

En 2023, les taxes et prélèvements représentent en moyenne environ 15% du prix total d'un contrat d'assurance habitation en France. Ce pourcentage peut varier en fonction des régions et des garanties souscrites.

Comment limiter l'impact de l'augmentation de votre prime d'assurance habitation

Face à l'augmentation des primes d'assurance habitation, qui peut peser lourdement sur votre budget, il existe des solutions concrètes et efficaces pour limiter l'impact financier et maîtriser vos dépenses d'assurance. En comparant attentivement les offres du marché, en ajustant intelligemment vos garanties et votre franchise, en renforçant la sécurité de votre logement et en négociant avec votre assureur, vous pouvez potentiellement réduire votre cotisation annuelle et optimiser votre contrat d'assurance habitation.

Comparer les offres d'assurance habitation : une étape indispensable

Il est essentiel de comparer régulièrement (au moins une fois par an) les offres proposées par les différentes compagnies d'assurance habitation pour trouver le meilleur rapport qualité/prix adapté à vos besoins spécifiques. Les comparateurs d'assurance en ligne sont des outils utiles et pratiques pour obtenir rapidement des devis personnalisés auprès de plusieurs assureurs. Ils vous permettent de comparer facilement les prix, les garanties incluses dans chaque contrat, les franchises applicables en cas de sinistre et les conditions générales de chaque offre. Cependant, il est important de lire attentivement les conditions générales et les exclusions de garantie avant de souscrire un contrat d'assurance habitation, afin d'éviter les mauvaises surprises en cas de sinistre. L'utilisation d'un comparateur d'assurance en ligne peut vous faire économiser en moyenne 120€ par an sur votre prime d'assurance habitation.

Faire appel à un courtier en assurance habitation peut également être une solution intéressante, notamment si vous manquez de temps ou si vous souhaitez bénéficier d'un accompagnement personnalisé. Les courtiers d'assurance sont des professionnels indépendants qui vous conseillent et vous aident à trouver le contrat d'assurance habitation le plus adapté à vos besoins, à votre budget et à votre profil de risque. Ils peuvent négocier les prix avec les assureurs et vous faire bénéficier de tarifs préférentiels grâce à leur connaissance du marché de l'assurance. De plus, ils peuvent vous accompagner en cas de sinistre et vous aider à constituer votre dossier de demande d'indemnisation. On estime qu'environ 25% des assurés en France font appel à un courtier d'assurance pour leur assurance habitation.

Quelques comparateurs d'assurance habitation

  • LeLynx.fr
  • Assurland.com
  • LesFurets.com
  • Meilleurtaux.com

Ajuster ses garanties et sa franchise : un compromis à trouver

Réévaluer régulièrement vos besoins en assurance habitation et adapter vos garanties en conséquence peut vous permettre de réduire significativement votre prime annuelle. Si vous estimez que certaines garanties optionnelles incluses dans votre contrat ne sont pas pertinentes pour votre situation personnelle, vous pouvez les supprimer de votre contrat. Par exemple, si vous habitez dans un quartier calme et sécurisé, avec un faible taux de criminalité, vous pouvez choisir de renoncer à la garantie vol et vandalisme, qui représente une part importante du prix de l'assurance habitation. De même, si vous n'avez pas d'objets de valeur (bijoux, œuvres d'art, collections), vous pouvez réduire le montant de la garantie objets de valeur, qui couvre le remplacement ou l'indemnisation de ces biens en cas de vol ou de sinistre. En ajustant vos garanties aux risques réels auxquels vous êtes exposé, vous pouvez faire des économies substantielles sur votre prime d'assurance habitation.

Augmenter le montant de votre franchise peut également être une solution pour réduire le coût de votre assurance habitation. La franchise est la somme d'argent qui reste à votre charge en cas de sinistre et qui n'est pas remboursée par l'assureur. Une franchise plus élevée signifie que vous devrez payer une plus grande partie des dommages en cas de sinistre, mais, en contrepartie, votre prime d'assurance habitation sera moins chère. Il est important de bien évaluer votre capacité financière à assumer un sinistre et de choisir une franchise adaptée à votre situation. Si vous avez les moyens de faire face à un sinistre mineur (par exemple, un dégât des eaux de faible ampleur), vous pouvez opter pour une franchise plus élevée et réduire votre prime d'assurance habitation. En augmentant votre franchise de 150€ à 300€, vous pouvez économiser environ 5% sur votre prime annuelle.

Renforcer la sécurité de son logement : une prévention efficace et récompensée

Renforcer la sécurité de votre logement (maison ou appartement) est un moyen efficace de réduire les risques de sinistres (cambriolage, incendie, dégât des eaux) et, par conséquent, de diminuer le montant de votre prime d'assurance habitation. Installer des systèmes d'alarme certifiés, des détecteurs de fumée normalisés et des serrures de sécurité de haute qualité peut dissuader les cambrioleurs et prévenir les incendies. Réaliser des travaux de rénovation pour améliorer l'état général de votre logement (par exemple, remplacer une installation électrique vétuste, rénover votre système de plomberie) peut également réduire les risques de dégât des eaux et de problèmes structurels. Les compagnies d'assurance habitation peuvent accorder des réductions de prime aux assurés qui prennent des mesures concrètes pour sécuriser leur logement et prévenir les risques de sinistre.

  • Installation de détecteurs de fumée normalisés (obligatoire depuis 2015)
  • Installation d'un système d'alarme certifié par un professionnel
  • Renforcement des serrures et des portes d'entrée
  • Installation de volets roulants ou de grilles de protection aux fenêtres
  • Réalisation de travaux d'isolation thermique et phonique

On estime que l'installation d'un système d'alarme certifié peut réduire le risque de cambriolage d'environ 30% et vous permettre de bénéficier d'une réduction de prime d'assurance habitation allant jusqu'à 10%.

Négocier avec son assureur : une démarche parfois payante

N'hésitez pas à négocier avec votre assureur habitation pour tenter d'obtenir une réduction de prix sur votre prime annuelle. Vous pouvez lui faire jouer la concurrence en lui présentant des devis d'assurance habitation moins chers obtenus auprès d'autres compagnies d'assurance. Vous pouvez également lui signaler les améliorations que vous avez apportées à votre logement en matière de sécurité (installation d'un système d'alarme, renforcement des serrures) ou de rénovation (travaux d'isolation, remplacement de l'installation électrique). Si vous êtes un client fidèle depuis de nombreuses années et que vous n'avez jamais eu de sinistre, vous pouvez demander une réduction de prime en récompense de votre fidélité et de votre profil de risque favorable. La fidélisation client est une stratégie commerciale importante pour les compagnies d'assurance habitation et ils peuvent être disposés à faire un effort financier pour vous garder comme client. Près de 40% des assurés tentent de négocier le montant de leur prime d'assurance habitation chaque année avec leur assureur.

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